Dans la nouvelle version de la foire aux questions du 12 février 2021, trois modifications d’ordre général concernent les masques, le nombre d’élèves contaminés et de personnes lors des réunions in situ. Elle précise, surtout, la situation avec l’apparition des nouvelles variantes.

Seuls les masques chirurgicaux ou les masques ayant une capacité de filtration de 90% peuvent être portés dans les établissements aussi bien par les personnels que par les élèves. Les élèves de maternelle restent exempts du port du masque. Pour les personnels, les masques doivent toujours être fournis par l’employeur.

La limite de 3 élèves contaminés n’entraîne plus une fermeture automatique de la classe. Selon la formule employée, « une étude approfondie » déterminera une qualification des cas contacts à risque. L’ARS étudiera chaque situation et les décisions seront prises au cas par cas.

Les réunions de plus de 6 personnes doivent dorénavant se tenir en audio/visio conférence. La recommandation est devenue obligation.

Les variantes du virus complexifient le système.

La variante « britannique » sera traitée selon les mêmes modalités ou presque. La fermeture de la classe ne sera plus automatique dès l’apparition du premier cas. La décision sera prise en lien avec l’ARS en fonction de la situation du territoire.

Pour les variantes dites « sud-africaine » et « brésilienne », le ministère renforce encore les précautions. Un seul cas parmi les élèves ou la famille d’un élève entraînera la fermeture de la classe. Tous les élèves seront assimilés à des contacts à risque et bénéficieront, ainsi que le personnel, d’un test PCR. Il leur faudra respecter une quarantaine de 7 jours depuis le dernier contact à risque avant de réaliser un nouveau test RT-PCR. Pour les porteurs, ils devront observer 10 jours d’isolement. Leur retour sera conditionné à l’obtention d’un test négatif.

Rappel :

Les tests déployés au sein des établissements n’ont pas de caractère obligatoire. Ils sont effectués sur le principe du volontariat.

Le chef d’établissement procède à l’identification des personnes « contact à risque », il peut leur interdire l’accès à l’établissement tout comme pour les cas confirmés.

Le Spelc Centre Poitou-Charentes se demande comment les chefs d’établissement peuvent réagir face à ses nouvelles mesures. Ils doivent assurer la sécurité et préserver la santé des personnels en mettant en œuvre les prescriptions des autorités sanitaires. Dans une situation de plus en plus complexe avec des décisions qui dépendent des observations effectuées par l’ARS, les degrés de responsabilité sont difficiles à identifier.