Le 21 octobre, le premier ministre a annoncé le versement d’une « indemnité inflation » d’un montant de 100 euros. Une grande partie de la population est concernée puisqu’il suffira d’avoir un salaire inférieur à 2000 euros net par mois (avant prélèvement à la source) pour être éligible. Alors qu’il était question d’une aide pour amortir la flambée du prix des carburants, le choix s’est porté sur une indemnité plus large pour compenser l’inflation en général.

Ce choix est surprenant voire déconcertant. Il n’est pas tenu compte des employeurs ni de la situation familiale. Un foyer constitué de deux personnes percevant chacune 2000 euros n’aura droit à rien, contrairement à une famille qui cumule un salaire à 1900 euros et un autre à 5000 euros.

Cela ressemble à une solution de facilité puisqu’il n’y aura pas besoin de fournir de justificatif. En conséquence, l’Etat n’aura pas de contrôle à exercer. Aucune démarche ne sera nécessaire pour percevoir cette indemnité.

Nous pouvons tabler sur le calendrier suivant pour le versement à destination des personnels actifs et retraités.

Les salariés des établissements seront les premiers à bénéficier de cette mesure puisque les employeurs ont jusqu’à la fin du mois de décembre 2021 pour l’appliquer.

Pour les enseignants sous contrat qui sont rémunérés par l’Etat, l’indemnité sera effective sur la paye de janvier 2022. A noter que les étudiants alternants sont aussi concernés.

Enfin, les retraités devraient percevoir cette indemnité entre janvier et février 2022.