Ce vendredi 19 avril s’est tenue la CCEP au rectorat de l’académie Orléans-Tours. Martine Schulé et Jean-Marie Refeuille, en tant que titulaires, et Bruno Gouillon, en tant que suppléant, ont siégé à cette commission. Le Spelc bénéficie de deux sièges sur les trois attribués aux représentants des maîtres.

 

Qu’est-ce que la CCEP ?

C’est la Commission de concertation de l’enseignement privé. Elle rassemble des représentants du rectorat, des maîtres, des chefs d’établissement, des parents d’élèves et des élus des collectivités.

 

Quels sujets ont été évoqués ?

  • Présentation du BOP 139 (budgets opérationnels de programme pour l’enseignement privé)
  • Projets de répartition des moyens d’enseignement
  • Questions diverses

L’ordre du jour était prometteur et nous n’avons pas été déçus.

 

Le retour de la présentation du budget académique

Cette présentation était réclamée par le Spelc CPC depuis bien des années, dans chacune de ses déclarations, sans succès…. jusqu’à cette année. L’administration a pris le temps de détailler les différents postes des budgets académiques sur l’année civile 2023. Il est intéressant de connaître l’évolution de la masse salariale globale, de l’utilisation des heures supplémentaires, de la consommation des suppléances et d’établir des comparaisons avec les dépenses pour l’enseignement public.

 

La répartition des moyens d’enseignement

La commission a voté le projet de répartition des moyens d’enseignement en 1er et 2d degrés pour la rentrée 2024, ainsi que la carte des formations des lycées d’enseignement professionnel.

 

Le remplacement dans les écoles, une question pas anodine

Les représentants du Spelc ont demandé la révision de la règle de déclenchement d’un moyen de suppléance dans le premier degré. Actuellement, les écoles doivent attendre une absence d’au moins 4 jours de classe effectifs pour obtenir une suppléance, pendant que les établissements du second degré ont pu bénéficier des efforts sur les remplacements de courte durée. Cette règle met en péril les établissements qui ne peuvent pallier à des absences. Elle est aussi un frein au départ en formation. Le rectorat a pris en compte notre demande.

 

Une satisfaction

Globalement, nous pouvons nous réjouir des avancées obtenues lors de cette CCEP. Cette institution s’était vidée de sa substance au fil du temps. Elle ne se réunit même pas dans certaines académies. Il nous paraît extrêmement important que le budget académique et les moyens d’enseignement soient exposés en toute transparence. Cette même transparence sera exigée en retour par les collectivités qui subventionnent nos établissements.