Voici presque un an que la réforme du baccalauréat général et technologique a été lancée, entraînant une évolution importante de l’organisation des enseignements dans les lycées. Cette semaine, le ministre de l’Education nationale a présenté des mesures d’ajustement suite aux propositions faites par le comité de suivi de la réforme. Il a aussi apporté quelques précisions lors de son audition par la Commission de l’Education du Sénat.

En français, le programme ne serait plus renouvelé que par quart au lieu de l’être par moitié et le nombre de textes à présenter au baccalauréat serait assoupli.

En mathématiques, l’absence de la discipline dans le tronc commun et le niveau élevé de la spécialité sont dénoncés par les professeurs. Mais la proposition de réintégration n’a pas été retenue. Une option pourrait être proposée dans certains lycées aux élèves qui abandonneraient la spécialité en terminale.

Pas de décision en vue pour l’organisation des conseils de classe et le travail des professeurs principaux. Il est demandé aux établissements d’adapter leurs pratiques en organisant des conseils de spécialité ou en nommant des professeurs référents d’un groupe d’élèves.

Des informations sont attendues sur l’organisation et le contenu des épreuves de contrôle continu, soumis à de nombreuses critiques. Pour le moment, le ministre reste confiant sur cette organisation, tout en rappelant les professeurs à leurs devoirs. Pas plus de réponse claire sur les effets inégalitaires de la réforme, avec notamment un nombre de bacheliers pros suivant des études supérieures qui a baissé en 2019 ou une spécialité « mathématiques » moins choisie par les élèves défavorisés.

Le Spelc Centre Poitou-Charentes reste attentif à l’évolution du lycée et à ses conséquences. Pour toute question relative au service des enseignants, n’hésitez pas à nous contacter.