Comment réformer le statut du maître contractuel pour tendre vers la parité avec le public ? C’est la question que pose le SPELC qui présentera d’ici un an un projet de statut du maître contractuel, comme il l’avait déjà fait en 1983. A cette époque, le SPELC, opposé à la fonctionnarisation des maîtres de l’enseignement privé comme au « tout privé », avait ouvert une troisième voie en défendant et obtenant le statut de droit public.
Invité lors du dernier congrès du SPELC, Monsieur Bernard Toulemonde, Inspecteur général de l’Education nationale honoraire, a pointé plusieurs situations de « discrimination grave ». Il a cité par exemple la perte du contrat de l’enseignant si la classe perd son contrat d’association, la rémunération des suppléants inférieure à celle des enseignants du public, l’absence de mobilité entre le premier et le second degré, entre le public et le privé et l’impossibilité de concourir pour le corps des inspecteurs.
« Vous êtes une catégorie d’agents très spéciale », confirme Bernard Toulemonde. Il avance quelques pistes dans le sens d’une équité avec l’enseignement public. Toujours selon Bernard Toulemonde, « Cette situation doit pouvoir être modifiée par de simples décrets en Conseil d’État ».
Lors du débat avec les congressistes, Philippe Mesnager au nom du SPELC Centre Poitou- Charentes, a posé la question de la situation des enseignants dont l’établissement ferme avant le 31 août. Monsieur Bernard Toulemonde lui a répondu qu’il n’y avait pas de difficulté dans le cadre du mouvement de l’emploi mais que la question de la rémunération pouvait se poser dès lors que l’établissement était fermé. Martine Schulé l’a interrogé sur la situation des enseignants dans les établissements spécialisés qui sont sous contrat simple. La Loi ne leur permet pas de passer sous contrat d’association.