Nous recevons chaque jour des questions à propos de la réforme des retraites et des modalités de participation à la mobilisation contre l’actuel projet de réforme. Nous sentons que cette période ne laisse personne indifférent. Récemment, des médias se sont intéressés au Spelc Centre Poitou-Charentes. Vous pouvez retrouver Martine Schulé, interrogée dans un article de la Nouvelle République, et Bruno Gouillon, suivi par une équipe de FRANCE 3 le 7 février.
Si les opinions des uns et des autres peuvent différer, le Spelc CPC reste au service de tous.
Un service retraite qui s’adapte
Notre service retraite répond autant qu’il le peut aux sollicitations des personnels dont l’âge de départ approche. A ce jour, nous n’avons aucune certitude pour certains dossiers :
- sur la situation des personnes actuellement au RETREP
- sur le nombre de trimestres requis pour le taux plein dans le cadre du RETREP avant l’âge légal
- sur le relèvement de l’âge pour la retraite progressive
Entre autres…
Entre deux manifestations, nous suivons avec attention l’évolution des débats à l’Assemblée nationale et nous guettons les possibles décisions qui pourraient rendre cette réforme plus juste et donc plus acceptable.
Des attentes…
Nous attendons un retrait de l’obligation pour tous de partir à 64 ans.
Nous attendons de vraies mesures favorables aux pensions les plus modestes.
Nous attendons que les enseignants du premier degré puissent prendre leur retraite en cours d’année scolaire, comme cela était possible auparavant et comme cela est possible pour les enseignants du second degré.
Nous attendons des précisions sur les conditions de départ en retraite progressive.
… et des interrogations
Nous attendons des précisions sur la pérennité des mesures qui entreront en vigueur. Rappelons que la réforme Touraine (2014) devait graver dans le marbre les conditions de départ des personnes nées avant 1973. Le projet actuel prévoit de modifier ces conditions pour les personnes nées de 1961 à 1968.
L’évolution démographique, qui est le principal argument du gouvernement, laisse à penser que la proportion entre actifs et retraités continuera de diminuer. Y aura-t-il une clause de revoyure ou faut-il se préparer à des mesures sur le niveau des pensions dans un avenir pas si lointain ?
Pour la journée de samedi 11 février, retrouvez comme d’habitude les points de rassemblement des principales villes de nos académies.
N’hésitez pas à vous joindre à nos représentants car nous espérons être encore plus nombreux.