Le premier degré passe au niveau 3 du protocole sanitaire avec trois conséquences principales pour les élèves et l’organisation dans les écoles.
A partir du 9 décembre, le port du masque redevient obligatoire en extérieur pour tous les élèves de primaire ; ceux de maternelle ne sont pas concernés. Les activités sportives en intérieur doivent se limiter à des activités de basse intensité compatibles avec le port d’un masque. A partir du 12 décembre, le brassage doit être limité à la cantine en organisant le service par classe et en augmentant la fréquence des désinfections.
Les établissements du second degré restent au niveau 2 du protocole sanitaire.
Ces décisions ont été justifiées par un taux d’incidence qui explose chez les enfants âgés de 6 à 10 ans. Le nombre d’élèves positifs au Covid est au plus haut depuis plus d’un an. Pour les établissements, une fois de plus, il faut s’adapter dans des délais courts et pour une période restreinte puisque les vacances interviennent dans moins de deux semaines.
La gestion des cas confirmés ou des cas « contact » est devenue une préoccupation régulière.
La survenue d’un cas confirmé parmi les élèves entraîne, par principe, la suspension de l’accueil en présentiel des élèves de la classe. Ces élèves peuvent désormais poursuivre les apprentissages en présentiel sous réserve de présenter un résultat de test négatif. Les autotests supervisés ne sont pas reconnus pour ce type de situation.
L’apparition de 3 cas confirmés dans la même classe conduit à la fermeture totale de la classe.
Pour les personnels
Un cas confirmé parmi les enseignants ou les salariés (qui portent un masque) n’implique pas que les élèves soient considérés comme des cas contacts à risque. Réciproquement, un cas confirmé parmi les élèves ne fait pas de l’enseignant ou du salarié un cas contact à risque.
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