De nouveau, les responsables du Spelc Centre Poitou-Charentes ont agi afin de faire valoir les droits d’une de leurs adhérentes et ont obtenu gain de cause.
En janvier 2020, cette collègue a déposé une demande de mutation interdiocésaine auprès du président de la CRDE Centre-Val de Loire en fournissant tous les documents dans le cadre d’un rapprochement de conjoint en Loire Atlantique.
Alors que son dossier a été classé comme prioritaire par la CDE de Loire Atlantique, cette enseignante n’a jamais reçu la liste des emplois afin de postuler. En juillet, elle a été informée que le mouvement était clos car tous les emplois étaient pourvus. Quelle ne fut pas sa surprise d’apprendre par la suite que des emplois vacants seraient tenus par des délégués auxiliaires.
Le 31 août dernier, avec l’aide du Spelc Centre Poitou-Charentes, cette enseignante a déposé une saisine auprès de la CDE de Loire Atlantique afin d’obtenir un emploi. La CDE de Loire Atlantique a rejeté cette demande. Seul le Spelc a voté en faveur de la collègue.
Le 2 octobre dernier, le Spelc Centre Poitou-Charentes a saisi la CNE (commission nationale de l’emploi) du 1er degré afin que cette adhérente soit rétablie dans ses droits. Dans son procès verbal du 1er décembre, la CNE a clairement démontré que la CDE de Loire Atlantique ne respectait pas l’accord de l’emploi en plusieurs points. Elle aurait dû transmettre la liste des emplois aux candidatures extérieures et proposer un emploi avant de placer des délégués auxiliaires sur des emplois vacants.
Pour le mouvement de la rentrée 2021, la demande de notre collègue sera traitée prioritairement avant toutes les autres demandes de mutation interdiocésaines codifiées B4.
Le Spelc Centre Poitou-Charentes se félicite de ce résultat tout en regrettant d’être obligé de faire une saisine nationale pour dénoncer les dysfonctionnements d’une commission locale.