La fermeture à la majorité des élèves des établissements ainsi que les restrictions de circulation ont des conséquences sur l’organisation du travail, en particulier, pour les salariés des établissements.
Le télétravail, recommandé par le gouvernement, n’est pas applicable à toutes les situations. Certains salariés, parents d’enfants de moins de 16 ans, sans possibilité de garde, peuvent bénéficier d’un arrêt de travail sans retenue de salaire.
Pour d’autres salariés, la situation est plus compliquée. Certains établissements ont, prématurément, communiqué sur une mise au chômage partiel.
Le Spelc Centre Poitou-Charentes a très rapidement mesuré l’ampleur des dommages sociaux que cette situation pouvait engendrer. Le 16 mars dernier, ses responsables ont interpellé les directeurs diocésains des académies d’Orléans-Tours et de Poitiers, entre autres, sur ce sujet. Ce courrier a retenu leur attention.
A ce jour et à cette heure, nous retenons un paragraphe de la note 14 sur Secrétariat général de l’Enseignement catholique du 17 mars dernier.
« De nombreuses questions sont posées par les chefs d’établissement sur les conséquences financières et sociales de cette épidémie pour nos établissements. Ces questions sont en cours de traitement et feront l’objet, dans les prochains jours, de prises de position nationale par les instances concernées (Commission Permanente du Comité National de l’Enseignement Catholique et Collège employeur de l’Enseignement catholique). Nous demandons aux établissements de ne prendre aucune décision en la matière avant diffusion de ces recommandations nationales. »
Dans l’attente des recommandations nationales que nous diffuserons sur la page dédiée « Covi-19 » de notre site, nous considérons comme prématurées les annonces faites, en certains lieux, d’un recours au chômage partiel. Nous nous montrons très vigilants afin que les salariés ne supportent pas les conséquences de cette crise sans précédent.
Nous remercions les destinataires de ce message de relayer cette information auprès des collègues salariés des établissements.
Nous demandons aux élus du Spelc dans les CSE d’exiger d’être consultés sur les mesures qui seront prises dans les établissements.
De notre côté, nous demandons à la Fédération des Spelc d’agir au plus haut niveau afin que la politique sociale de l’Enseignement catholique soit une réalité.